Surprises et couacs

Vis ma vie sans A, Z, R, Y, U, O et la touche Entrée !

Depis i, le clvie ne épnd pls. Ps ttes les tches heesement mis sffismment p tnsfme n’impte qelle édctin de texte s l Tniqette en véitble clvie. L clé de nte éssite ? Le fmex clvie visel, mgnifiqe inventin signée Windws ns pemettnt de mette à j le blg bn gé ml gé !  Svés ! PS : Un menu Best Of offert à notre retour à celui ou celle qui déchiffrera à la perfection ce texte, témoin de notre quotidien informatique ! Bn cge !

Commentaires: 4
  • #4

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  • #3

    la danoche (mercredi, 30 mars 2016 07:47)

    Bien vu ....mauvaise vue pour moi !
    Je vais vite consulter pour une paire de lunettes classiques .....et non à "double foyer " .
    J'ai cru voir 2 "i" ....ça craint .... pas bon de vieillir !!
    Bonne visite de la capitale .
    Bizz à vous deux .

  • #2

    Tournicotin (mardi, 29 mars 2016 18:03)

    Presque parfait la Danoche cetait juste Depuis Río et non depuis ici en debut de texte :) Felicitations. Gros bisous de Brasilia ou on edt bien arrives ce matin !

  • #1

    la danoche (mardi, 29 mars 2016 07:46)

    Depuis ici le clavier ne répond plus . Pas toutes les touches heureusement mais suffisamment pour transformer n'importe quelle rédaction de texte sur la Tourniquette en véritable calvaire .
    La clé de notre réussite ? Le fameux clavier visuel , magnifique invention signée Windows nous permettant de mettre à jour le blog bon gré mal gré ! Sauvés !
    PS : un menu best of offert à notre retour à "la danoche" qui a réussi à déchiffrer à la perfection ce texte , témoin de votre quotidien informatique ! Bon courage !

Âmes sensibles, s'abstenir...


Il a bien tenté de la titiller avec son canif inoffensif. En vain. Cette tache noire flanquée sous la fine chaire de son gros doigt de pied droit irrite Tournicotin. Elle le gêne. Car, autour, se dessine une cloque de pue, qui enfle. Le pouce pédestre avec. Elle le turlupine. Un bleu ? Une bête ? "Oh, une punaise coincée dans ma tong". Notre Sherlock un peu maladroit progresse. L'arme du crime, en sa possession. La victime, toujours en état de choc. Titubant de plus en plus, dans un élan de réalisme, Tournilock pousse la porte du centre de santé du village de Tiradentes. Littéralement, "l'arracheur de dents". Tournilock tremblote. Allongé. Face à luí, deux infirmières ravies de photographier leur proie. "Place", (prononcé à l'anglaise - le nouveau prénom de notre grand malade usurpateur d'identité pour être remboursé par MON assurance) sourient-elle, "ça ne va pas faire mal". Place rit jaune. Une aiguille perce la cloque. Une lame tranchante la détoure. Du liquide jaunâtre ruisselle. Les femmes en blanc pouffent. Tournipétoche les affuble d'ailleurs d’un si mignon sobriquet, presque semblable, en plus vulgaire. On compatit. L'une d'elle vient de lui vider la bouteille d'alcool à 90 sur la plaie. Bienvenue chez "l'arracheur de pied". Mais la foutue tache noire a disparu. Un parasite qui se nourrissait du peton de notre Tournicotin. L'infectant au passage. Le résultat est dégoûtant. Pansement noué à renouveler au quotidien jusqu’à peau neuve, l'homme au pied troué est soulagé. "Il faut payer ?" - "Non, c'est le gouvernement". Changement d'identité inutile donc. Avoue, t'auras au moins kiffé t'appeler Place ? 

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  • #3

    D. (samedi, 02 avril 2016 10:20)

    Beurk beurk ! On attend la photo avec la nouvelle petite peau toute propre sur le pied de Tournicotin :)

  • #2

    n. (mercredi, 30 mars 2016 23:12)

    Au pays de Tournilock Place, le gouvernement est royal !
    Mais attention ! la santé passe avant tout ! bezzzos

  • #1

    la danoche (dimanche, 27 mars 2016 06:44)

    En ce dimanche de Pâques. ...belle surprise !!
    Peu importe ton nom , j'espère que tu es à jour dans tes vaccins .
    Arrête un peu la marche jusqu'à cicatrisation !
    Bon ben , un souci de plus .... repos Sylvain .....la suite attendra !!
    Attention garçon .
    BIZZ et chao

Et le disque (D:) fut...


Le voyage nous rend chaque jour moins matérialiste. Mais le matériel renferme parfois de l’humain, des émotions. Des souvenirs que la mémoire oubliera. C’est pourquoi lorsque le disque dur (D :) de  notre ordinateur portable se volatilise, ça nous chagrine. Et quand quatre jours plus tard il se pointe à nouveau, on danse la samba do Brasssiiiil (et on s’empresse de copier les photos manquantes à notre disque dur externe). Pour fêter cela, voici quelques clichés, perdus puis retrouvés, des chutes d’Iguazu brésiliennes. 


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  • #4

    Bierce Chantal (mardi, 23 février 2016 18:39)

    ça aurait été dommage de ne pas retrouver ces photos....Elles sont absolument époustouflantes.
    Vous deviez vous sentir bien petits à coté d'un tel paysage.

  • #3

    n. (jeudi, 18 février 2016 06:55)

    Ha ha .... Serait-ce un prétexte Caipi ???

  • #2

    Tournicotine (mercredi, 17 février 2016 00:31)

    ...et le disque (D:) ne fut plus :(
    Mais la "Caipi" (made in Tourniquette SVP !!!) a coulé à flot quand même.

  • #1

    D. (vendredi, 12 février 2016 12:44)

    Caïpirinha pour fêter ça :)

Et Matilde fut... 

Vous l’aviez compris. Quitter Montevideo sans croiser Matilde, ça nous chagrinait. C’est que, si la fille d’Alfredo, âgée de 2 ans en 2010, ne pouvait se souvenir de ma tronche, moi, je n'avais pas oublié la sienne. Jouer au parc, faire le tour du pâté de maison, regarder Dora l’exploratrice, pédaler à fond dans le couloir. Qu’ils semblent proches ces mois à se transformer en nourrice. Ses cheveux blondinets ont foncé. Mais ses mimiques sont identiques. Elle est toujours infatigable. Dans le parc Rodo, elle a couru, s’est balancée. On a joué au loup. Puis on lui a finalement accroché, ce petit bracelet. Elle a dit "gracias". A souri. L'a regardé mille fois. Puis s'en est allée. Chauuuu Matilde <3

Commentaires: 3
  • #3

    M&JP (vendredi, 29 janvier 2016 21:16)

    Bravo Tournicotine, ton désir de revoir et faire connaitre Mathilde à Tournicotin s'est enfin réalisé. Suis très contente pour toi……. :)

  • #2

    n. (mardi, 26 janvier 2016 11:55)

    C'est vrai que sa bouille n'a pas changé !
    Un court moment mais dense en émotion ma Tournicotine auprès de ta famille
    d'adoption 2010 !
    Matilde ne pouvait se souvenir, mais Alfredo oui ! et je pense que tu l'as bien ressenti !

  • #1

    D. (mardi, 26 janvier 2016 10:31)

    <3 Chouette Mission Matilde accomplie :)

Le stop, c'est top !

Il y a un adage tourniquestre qui se vérifie au fil des mois. Cherche longtemps, tu ne seras pas déçu. Souvent, c’est pour une auberge. Cette fois, pour un automobiliste. A la frontière argentine sur la Terre de Feu, à San Sebastian, on a bien cru que l’auto-stop, c’était fini. Plus de trois heures d’attente. Une trentaine de véhicules. Parfois pleins à craquer. Et Hugo. Au loin, Tournicotin est sceptique. Le pouce hésite. Autant que la caisse orange salie grince. Et branle, sur la piste caillouteuse.  Le pouce se fige à la verticale. Et Hugo nous fait signe à son tour. « Les sacs derrière et vous ici », nous lance-t-il par la fenêtre. Avec lui, on sait d’emblée qu’on n’avancera pas trop. Il prévoit de dormir 150 kilomètres plus haut, à Cerro Sombrero. Mais, après tant de patience, il nous comble. La voiture démarre péniblement. « Il faut savoir lui parler », sourit-il. Et son pied s’écrase sur la pédale vieillie, tandis que sa main agrippe le levier de vitesse trois fois plus grand que les actuels. C’est que sa Chevrolet Suburban date de 1981. En réalité, elle est à son ami d’enfance, qui lui a prêtée pour presque deux mois. Durant lesquels cet habitant de Santiago de Chile sillonne la Terre de Feu. Côté chilien et argentin. A l’arrière, sous nos maisons à nous, la sienne. Un matelas, un carton rempli de provisions, un réchaud. Hugo a 47 ans, il aime causer, apprendre. Mais est aussi très silencieux. Le mix du compagnon de voyage parfait.

Très vite, il nous invite. « Campez avec moi, on se préparera un petit repas ! ». La Tourniquette n’est pas des plus prévoyantes. Pas une denrée. Il s’en moque pas mal. Cerro Sombrero. Un village paumé en pleine Terre de Feu chilienne. Au cœur des gisements de gaz et pétrole. Donc un village paumé mais bien actif. Des maisonnettes, équipées de dortoirs pour les travailleurs. Puis un ciné diffusant plus les matches de foot que le septième art. Et un gymnase. Hugo prend des photos. Beaucoup de photos. Normal, il est photographe. Nous, on se ballade. On se dit que quand le pétrole aura disparu, tout cela sera fantôme, comme Humberstone à la disparition des salpêtres, dans le Nord Chili. Et nous voilà sur un petit terrain. Accolé à quelques maisonnettes. En bord de fleuve. Hugo s’y pose, sans se questionner. « Les gens ne disent jamais rien ici ». Il a raison, personne ne viendra nous virer. Pas même, le castor bien gras se prélassant à quelques pas. Au menu : du riz au thon et à la crème. Un régal. Et un petit apéro olive-saucisson. Le tout baigné d’un vin argentin.  Comment dire… Chanceux ? Oh que oui.

Un moment qui rend nostalgique de la charcuterie d’un certain Raymond, de Saint-Romain-la-Motte. Puis qui permet d’en savoir plus : Hugo et sa famille ont fui la dictature de Pinochet. Des souvenirs de tirs, à quelques centimètres de lui. Une enfance passée au Venezuela, donc. Et la pluie qui se met à tomber. Trop fort pour poursuivre la discussion. Quand Hugo nous laissera à Rio Gallegos, à 600 km au nord Ushuaïa, le lendemain, il sera ému. Nous, reconnaissants. Et toujours surpris d’une telle rencontre, presque improbable en France. Ici, c’est la vie. 

Commentaires: 4
  • #4

    la danoche (vendredi, 11 décembre 2015 16:02)

    Vu le film "THE 33"..... très réaliste !

    2 phases : à la surface, l'attente et le désarroi des familles , et puis dans le gouffre la tragédie de ces mineurs ..... 69 jours à prier , pour que "leur Dieu " les délivre.
    Par manque de temps, le réalisateur a pris comme interprètes quelques mineurs rescapés. Dingue non ?
    Belle performance d'acteurs !
    A VOIR

  • #3

    n. (lundi, 07 décembre 2015 07:04)

    Moi aussi je suis très émue ... une histoire si simple ... mais si belle ...

  • #2

    mmm (jeudi, 03 décembre 2015 14:17)

    Route agréable avec ce charmant Hugo !
    Cher Hugo vous n'êtes pas Crésus , mais peu importe vous préférez sans doute vous sentir un " bien venu "!
    Bravo à vous et merci

  • #1

    D. (mercredi, 02 décembre 2015 11:34)

    Une belle rencontre :)

Enfin un petit chez-soi... 


Canapé confortable, gardien d’immeuble, salle de sport multifonctionnelle, trois ascenseurs pour le prix d’un, vue de dingue sur les Andes, balconnet, lit dans lequel on peut enfin se retourner durant la nuit, salle de bain privative, cuisine aménagée… Pas besoin de poursuivre l’énumération pour comprendre qu’à Santiago, on a (enfin) décidé de poser nos valises dans un petit appartement au confort des plus appréciés. Vider nos sacs et utiliser à souhait une large penderie, ça c’est fait. Lancer sa machine et galérer avec le programme essorage, ça aussi ça appartient au passé. Se rendre au supermarché et déambuler dans ses allées avec un caddy (une première en 2015), de même. Non franchement, vivre trois semaines au 19ème étage d’une tour moderne dans un quartier à la périphérie entre le résidentiel et l’affaire, c’est le top. Surtout que notre colocataire, un quadra du genre un Tanguy à cheval sur le végétarisme, la culture hindouiste et la médecine parallèle est hyper serviable et agréable. Mais comme il n’est pratiquement jamais là, on se retrouve 99 % du temps seuls dans notre petit 60 mètres carrés. Pas belle la vie ? Un réveil à 10 heures qui rime avec tartines de pain grillé recouvertes d’une fine couche de dulce de leche, une fin d’après-midi avec atelier journalisme pour bambins et une soirée avec relaxation et plats délicieux servis autour d’une table ronde. Ne le dîtes à personne mais réapprendre à évoluer dans un espace douillet après huit mois de vadrouille n’est pas chose aisée. Il est 22h00 en ce vendredi 2 octobre et la Tourniquette attend patiemment Sébastian, notre fameux coloc invisible, avant de déguster poêlée de légumes et œufs au plat. Non non, rassurez-vous, la gazinière fonctionne très bien. C’est juste que notre porte de salle de bain s’est bloquée subitement à double tour après notre dernier passage… 


Commentaires: 11
  • #11

    n. (mercredi, 07 octobre 2015 21:24)

    Oui c est ça D. .... . Poulet Basquaise !
    Pas aussi salé que la note !
    Bizzzoux les tousines pour ce petit rappel nostalgique <3

  • #10

    D. (mercredi, 07 octobre 2015 16:45)

    C'était un poulet à la basquaise cuisiné par n. non ? En tout cas on aura bien rigolé avant de payer :)

  • #9

    La Zozo family (mercredi, 07 octobre 2015 16:41)

    Au moins cette fois le repas est passé un peu mieux que rue des roses ;) !!!!!
    Profitez bien de votre petite "pause" !

    Gros bizous

  • #8

    Tournicotine (lundi, 05 octobre 2015)

    D., j'y ai pensé tout de suite ! Le serrurier n'est jamais venu. C'est finalement le proprio qui a réglé le pb, samedi à minuit. Avec sa caisse à outsss' !

  • #7

    n. (lundi, 05 octobre 2015 11:41)

    Ha Ha ! ah oui D. .... j'avais zappé cette épisode ! MDR :)))

  • #6

    D. (lundi, 05 octobre 2015 09:17)

    En fait Tournicotine tu es un peu la Reine de la serrure :)
    Paris, Santiago....à quand la prochaine ? <3

  • #5

    n. (dimanche, 04 octobre 2015 20:29)

    Alors ce mystere de la salle de bain ? Shelock le serrurier l a-t-il résolu ?

  • #4

    La Tourniquette (samedi, 03 octobre 2015 16:13)

    Nooooooon pas débloquée, héhé ! Le serrurier passe ce samedi après 15h. Mais on peut utiliser la deuxième sdb, celle de Sebastian. Youpi :)

  • #3

    mmm (samedi, 03 octobre 2015 12:36)

    1 étoile sur le drapeau , au moins 4 pour ce bel appart du 19 ième étage !
    L'altitude ne va pas vous manquer !
    Sébastian apparaît enfin .....sauvés !!
    CES enfants ont bien de la chance . Bon apprentissage !
    Bises

  • #2

    la danoche (samedi, 03 octobre 2015 09:32)

    Trop la classe , on ne se refuse rien !!
    Ah que ça fait plaisir de vous voir dans un confort retrouvé .
    Vos dos bien malmenés doivent apprécier le bon dodo !

    Je vois la télé .....si votre emploi du temps le permet , à défaut de regarder évoluer l'USAP ( c'est la catalane qui parle ) , on va se consacrer sur la leçon de rugby des All Blacks !!
    Bravo de vous employer auprès de ses enfants !

    "Ici c'est la vie" ..... Ici , enfin là-bas , c'est la vraie vie , sans chichi !
    Cajolerie

  • #1

    D. (samedi, 03 octobre 2015 08:49)

    Ahahahaha alors cette salle de bain ? Débloquée ?

    Petit nid douillet charmant, profitez-en !!

Bonjour, moi c'est le Completo Italiano. Et vous ?

Nom scientifique : Completo Italiano (Gigante pour la photo ci-dessus).

Taille : Entre 15 et 20 centimètres pour la version standard. Aux alentours de 30 sur le cliché.

Prix : Consommé avec un café, un thé ou 237 millilitres d’une boisson gazeuse au choix, mon tarif oscille entre 700 et 2500 pesos chilenos sur le territoire (1 et 3,5 euros environ).

Composition : Une large bande de mayonnaise recouvre toute ma largeur. Dessous celle-ci, se superposent trois entités distinctes : une couche épaisse d’avocat étalée tout du long, des tomates plus ou moins fraîches coupées en dés et une saucisse de Strasbourg locale.

Couleurs : Du blanc, du vert, du rouge (d’où le nom en référence au pays de la botte) et du marron pour couronner l’ensemble.

Consommation : A toute heure, du lever du jour à la tombée de la nuit. Se déguste dans des petites cabanes sorte de Kebab latinos mais également dans des restos un brin plus huppés, au marché, sur le trottoir, au bar etc.

Particularité : Je suis PARTOUT. Et je ne cesse de trotter dans la tête de celui ou celle qui me savoure. Car je suis tellement économique par rapport aux autres plats que me réclamer le midi ou le soir (pas les deux quand même faut pas déconner) apparaît presque comme une évidence.

Avenir : Espèce en voie de disparition dans les estomacs de la Tourniquette, prête à (enfin) prendre une bonne résolution face à ce parasite qui sévit inexorablement de ville en ville. En tout cas, c’est promis, en France, le hot-dog et nous c’est de l’histoire ancienne !!!

Commentaires: 4
  • #4

    La Zozo family (lundi, 21 septembre 2015 15:13)

    Je n'ai qu'une chose à dire : "trop de mayo, tue la mayo"... Faut dire que contrairement à vous nos repas habituels sont un peu plus caloriques! A croûter des gaufrettes et des bananes je ne dirais peut être pas ça!!

  • #3

    D. (lundi, 14 septembre 2015 18:24)

    Mayo/aguacate : de quoi vous remplumer un peu :)

  • #2

    n. (dimanche, 13 septembre 2015 21:02)

    Je rejoins mmm ... Moi aussi je ne retiendrais que l avocat !!!

  • #1

    mmm (samedi, 12 septembre 2015 19:40)

    Quel commerce de détail ( s ) !
    Vous qui avez un appétit d'oiseau , comment va être digéré ce sandwich engageant aux mensurations XXL ?
    A vous repousser des fameuses gaufrettes.
    En tout cas moi , je plaide pour les bienfaits de l'avocat !
    Bon app !

De la Bolivie au Chili : 31 heures de m****


A trop tournicoter en Bolivie, la Tourniquette est punie. Pour rallier le Chili, une trentaine d’heures de bus se pointe depuis Santa Cruz. Frustrant quand on se rappelle Angel le rigolo, notre guide du Sud Lipez : « d’ici, nous sommes à trente minutes de San Pedro d’Atacama ». Allez, même pas peur. Un peu quand même lorsqu’au terminal de bus, à 18 heures, on achète deux billets pour Cochabamba (à 12 heures de route, correspondance nécessaire) pour 30 bolivianos l’un, quand d’autres compagnies affichent 100. « Semi-cama, 19h30 précises et WC à bord », répète et assure le vendeur. Bon… soyons con(fiants) [Veuillez rayer la mention inutile]. Inutile de préciser que le bus a filé à 21h10, que les toilettes étaient hors-service et que le siège semi-couchette promis ne s’inclinait pas. Mais derrière les vitres, le décor épate. Des orages de chaleur illuminent les forêts semi-tropicales. Et le soleil termine par se lever sur Cocha. Notre bus pour Arica, au Chili, jure à son tour de démarrer à 9 heures. Cette fois, on s’embourgeoise : 140 bolivianos par personne pour que la petite aiguille ait le temps de faire un tour d’horloge. En vrai, on n’avait pas le choix. Mais à bord, on grimace moins : des WC, des sièges XXL et une inclinaison sympathique. Bon, le chauffeur a tenté de nous refourguer les sièges tout pourraves du fond, on lui a ri au nez. Bon (bis), le bus est parti avec 45 minutes de retard. Bon (ter), il est tombé en panne près de quatre heures après notre départ. Après 1h30 [La rédaction s’excuse de ce trop de précision] de tentative, « legentilchauffeurquiavoulunousfilerlesplacesnazes » abdique et appelle un nouveau bus. Inutile de préciser que les toilettes étaient hors-service et que le siège semi-couchette ne s’inclinait pas [La rédaction s’excuse pour le radotage, ah non, elle ne radote pas]. Mais derrière les vitres, le décor épate [Pareil]. Des montagnes multicolores, des lamas broutant des prés marqués par le sel, des volcans enneigés. Sauf que nos ventres gargouillaient trop fort pour en profiter. Deux bananes pour Tournicotine, un paquet de gaufrettes pour Tournicotin, en guise de petit-déj. Depuis, rien, aucun arrêt. Il est 21 heures… On a fini par arriver à Arica à minuit. Choppé un hôtel pourri parmi des hôtels pourris. Payé deux fois plus cher qu’en Bolivie (Bienvenue au Chili). « Mais y’a le petit déjeuner compris, jusqu’à 10h30 », convainc la gentille dame de l’accueil. Dix heures le lendemain : « Bonjour, le petit-déj, c’est par là ? » - « C’est terminé, il est 11 heures ». Ah, on a donc changé de fuseau horaire. 

Commentaires: 3
  • #3

    La Zozo family (lundi, 21 septembre 2015 14:49)

    Un article pour VDM peut être ?

    ;) !

  • #2

    n. (lundi, 31 août 2015 13:55)

    ... mais aviez-vous vérifié les pneus ?

  • #1

    la danoche (dimanche, 30 août 2015 17:02)

    En effet , belle entrée en matière. Beau défi !
    J'imagine les diverses positions : assise, couchée, de repli, en oeuf, d'attente !
    Voyage à bannir de votre menu . Pour une prochaine fois, optez pour une autre catégorie "d'oeufs "et appréciez une nouvelle recette "d'omelette" !
    Bizz et att

Trois p'tits tour(istes) et puis s'en vont 

14 JUIN

Ça y est les billets sont achetés. A nous la Tourniquette party.

8 AOÛT

3 heures du matin, La Paz. Cachée derrière une pancarte « La Tourniquette recrute »… Tournicotine ! Enfin pouvoir la toucher ! Pouvoir la "bizouiller" ! Après une gentille parole de Tournicotin nous disant que nous allions « embellir » la Tourniquette… pas de temps à perdre… le road book entre les mains, la Tourniquette ne plaisante pas ! Pendant deux semaines, nous nous sommes laissés guider par la « Tourniquette Tour Bolivia ». Ne pas regarder la montre, ne pas avoir à chercher où dormir, où manger, de vraies vacances ! Un grand merci à la Tourniquette qui s’est montrée très attentionnée envers les touristes que nous sommes. Mais quand même (et oui, on ne se refait pas), qui nous a fait vivre des étapes à la mode Tourniquette. Lecteurs de la Tourniquette, vous avez pu suivre toutes nos belles aventures, nos belles découvertes.

21 AOÛT 

Il est temps, maintenant, de laisser la Tourniquette continuer son chemin car la vraie Tourniquette se joue à deux ! Nous, heureux de ces deux semaines. Heureux aussi de rentrer car une autre belle aventure nous attend au mois d’octobre !

La famille tout simplement. Mille gracias y mille bezzzos y viva Tourniquette !


Marco, Hermanito, n. 

Commentaires: 4
  • #4

    n. (samedi, 22 août 2015 20:11)

    Dans le TGV nous transportant vers Lyon ... On lit et relit ... nostalgie ... Les apprentis sont partants pour un 2 ème stage ! Gros bezzzos å notre tournicotine et à son tournicotin d amour!

  • #3

    Tournicotine (samedi, 22 août 2015 00:50)

    Ca sent le vide autour de moi. Revenez les apprentis Tournicotons :( !!

  • #2

    Lucie (vendredi, 21 août 2015 18:08)

    Si j'aurais pu j'aurais venu moi !!!

  • #1

    D. (vendredi, 21 août 2015 08:43)

    C'est un beau périple que nous avons pu partager :) ça donne envie de rejoindre cette Fameuse Tourniquette, pleine de surprises et d'aventures !

Ouf, nous sommes encore Boliviens !

A quelques jours près, Nadine, Marc et Lucas, vos vacances sud-américaines se seraient déroulées sans nous ! Bon, jusqu’au 13 août, la Tourniquette aurait été de la partie pour vous accompagner des ruelles de la Paz aux sentiers de l’île du Soleil sur le lac Titicaca.  C’est après que le programme aurait pu se corser. Vous à Uyuni, nous au Chili ou au Pérou. Vous à Sucre, nous en train de franchir à nouveau la frontière bolivienne. Vous à l’aéroport de Santa Cruz, nous arrivant en courant pour vous dire au revoir après vous avoir perdu de vue durant une grosse semaine. Finalement, rassurez-vous, on va rester scotchés tous les cinq jusqu’au 22 août. Le suspense a été levé ce lundi dans la capitale lorsqu’un gentil monsieur moustachu travaillant au bureau des migrations a accepté de prolonger notre visa d’un mois supplémentaire. Car (mauvaise) surprise, contrairement aux Etats voisins, on n’a pas eu le droit d’entrée de jeu à 90 jours de présence sur le territoire mais seulement à 30. Heureusement, renouvelables. Un Clément et une Place attendent désormais sagement l’arrivée de trois autres Place ce samedi à 2h50 du mat’. Bolivie, c’est sûr, d’ici là, on ne bouge pas d’un iota. 

Commentaires: 5
  • #5

    M&JP (samedi, 08 août 2015 19:45)

    Eh bé….On attend la suite avec impatience……pleins de bisous à tous

  • #4

    Sylvanus Radius Cubitus (samedi, 08 août 2015 14:55)

    Coucou Man et Pa :)

    La maman de Léonie m'a fait un gros bisou de votre part en arrivant à l'aéroport ce samedi à 3h30 du matin ! Merci :)))) On part tous petit-déjeuner après une courte nuit de quatre heures. Gros bisous !

  • #3

    la danoche (samedi, 08 août 2015 08:45)

    L'avion doit amorcer sa descente vers La Paz . Dans quelques minutes vous allez retrouver votre fille et soeur !
    J'imagine l'euphorie de Léonie, même à cette heure très matinale là-bas !
    Merci à vous Mr & Mme Place ainsi que Lucas , d'embrasser fort fort fort Sylvain de la part de tous les CLÉMENT.

    Bon séjour !
    Dany

  • #2

    D. (vendredi, 07 août 2015 12:16)

    Hate de lire les aventures de deux Commellois et d'un Montpelliérain en América del Sur :) Profitez bien des deux grands secs :D Plein de bisous !!

  • #1

    n. (mercredi, 05 août 2015 07:15)

    Ça aurait pu être rigolo ! ... Ça aurait juste pu..... .!..

Dealeuse malgré moi 


Je les garde dans ma boîte à infusions de maté de coca calée au fond d’une de mes poches latérales. Un peu écrabouillées, toutes sèches. En me disant qu’avant d’entamer quelques hauts sommets, j’en mastiquerai quelques feuilles. Pour me la jouer locale. Et parce que j’aime bien. La coca, au Pérou et en Bolivie, est préconisée dans la lutte contre le mal d’altitude et la fatigue. Sous toutes ses formes : à l’état naturel, en bonbon, en boisson chaude. Sauf qu’en dehors de ces pays andins, elle est illicite et assimilée à la cocaïne. Et ça… je ne le savais pas. Jusqu’à ce que Tournicotin, dans l’avion entre Bogota et Lima, se replonge dans notre guide péruvien. Les lignes de Nazca, Cuzco, le Machu. Et… : « Elles sont où tes feuilles de coca ? » - « Bah, dans mon sac pourquoi ? » - « Tu savais que t’aurais pu te faire choper aux frontières ? » Oups. (Et, pssss, qui veut de la coca ?) - (Ça va, je blague) 

Commentaires: 8
  • #8

    Zozo Family (jeudi, 02 juillet 2015 16:27)

    En effet on en avait ramené et ils l'ont trouvé à la douane quand on est sorti de Bolivie (on l'avais gardé en bagage à main au cas où...) : RAS! On se faisait plus de soucis avec la belle poudre blanche... du sel du Salar ;) ! Mais tout est passé sans soucis (vu que la fouille a été très poussée!).
    Et mesdames, ne soyez pas jalouses des fantaisies capillaires de Zozo! Faut pas croire, c'est beaucoup de travail ;) !!!

  • #7

    D. (mercredi, 10 juin 2015 16:26)

    n. tu viens de résoudre ce mystère capillaire... :D

  • #6

    n. (mardi, 09 juin 2015 12:53)

    C'est pour ça que Zozo a les cheveux en pétard ?
    Lol ;) elle est trop mimi ! Hé hé jeu de mot !

  • #5

    D. (mardi, 09 juin 2015 12:14)

    Grande nouvelle ! Il me semble que la Zozo family en avait rammené après leur escapade en Bolivie...

  • #4

    mmm (samedi, 06 juin 2015 22:48)

    Noche caliente como el tiempo !
    Bravo Messi, Neymar .... bravo BARCA !!

  • #3

    la danoche (jeudi, 04 juin 2015 17:37)

    Oui c bon je me suis trompée .
    Merci de lire : Cusco et non Quito !!
    Bizz et chao

  • #2

    la danoche (mercredi, 03 juin 2015 17:01)

    Pas d'inquiétude Léonie, Anso en avait ramené un petit sachet de Quito que j'ai encore.
    Malheureusement même en machant qq feuilles tous les jours, le ciel n'est pas toujours bleu !
    Plus sérieusement, acheter des bas de cotention, car pour grimper " la bête ", souffle coupé et surtout jambes gonflées à cause de l'altitude bien sûr!

    Le lapin a été arrêtée à la douane, pour .....*une crème d'épilation *.....comme quoi !!
    Bon séjour au Pérou retrouvé et belle ascension

  • #1

    n. (mercredi, 03 juin 2015 13:11)

    Moi, je ne blague pas !!! grrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Joyeux anniversaire ma Tournicotine !

Cent trente-cinq jours après notre départ de France, voilà qu’aujourd’hui, c’est l’heure de fêter ton vingt-septième anniversaire Tournicotine. En Colombie, dans ce merveilleux village de Leyva. Trop chanceux de passer ce moment si précieux rien qu’avec toi. Même s’il faut bien avouer que c’était assez marrant d’être avec une jeunette de quatre ans de moins que soi durant ces dernières semaines… Mais bon, c’est la vie, tu grandis. Un vrai p’tit bout de femme désormais. Alors oui, ton papa, ta maman et toute ta famille te manquent terriblement. Je le sens, je le sais. Ils ne peuvent être là avec nous mais t’inquiète, on va quand même passer un chouette 26 mai au milieu des autruches géantes et fossiles divers. Et comme depuis le début de cette fabuleuse Tourniquette, on va rigoler, s’amuser, marcher et profiter de chaque instant. Peut-être aussi se prendre la tête sur des détails insignifiants mais pas de panique, il n’y a rien de plus normal en étant collés H24 ensemble. Comme le dit le nom de cette rubrique, c’est la vie ! Et une chose est certaine, elle est magnifique à partager à tes côtés. Feliz cumpleaños Princessoun. Te Amo. Mucho Grande.

Commentaires: 7
  • #7

    D. (mardi, 09 juin 2015 12:19)

    Mais que c'est beauuuuu <3 <3 <3 ça m'en donne la larmichette !
    Mon cher Sergio....je suis sur que tu attendais ce fameux jour... :) Douche partyyyyyy !!


  • #6

    Tournicotine (mardi, 26 mai 2015 23:51)

    Sacré dindon. Si j'avais su que cette photo terminerait sur le blog je me serais peignée. Toutes mes excuses chers lecteurs. Puis non, en tant que Léonie qui se respecte, des frisottis par là, une mèche mal placée ici, c'est la base. Merci Tournicotin de préférer le 26 mai 1988 au 26 mai 1993. Merci à tous pour vos mots. Ils touchent beaucoup le cœur d'enfant qui bat dans mon corps de femme. D'ailleurs, à 8h40 heure colombienne (15h40 heure française, lorsque mes parents ont aperçu ma tignasse en 1988) nous passions tout juste devant une boulangerie prénommée "Peter Pan". Joli signe. Besos, besos y besos.

  • #5

    Lucix (mardi, 26 mai 2015 14:38)

    Bon Anniversaire Léo!
    Pour fêter ça j'espère que tu as fait une belle rando, pris plein de photos, une bonne bière et plus pour la soirée.

    Je t'embrasse

  • #4

    mmm (mardi, 26 mai 2015 09:58)

    Joliment dit!
    Un an de naissance c'est une occasion de choix pour s'accorder du temps pour soi !
    Que cette journée en Colombie vous donne â ce jour et pour toujours, le temps de flirter avec le bonheur, trinquer avec la chance, rire avec la santé et profiter pleinement de la vie !
    Une journée très spéciale Léonie auprès de Sylvain .
    Par la pensée et le coeur, recevez des fleurs aux mille senteurs.
    JOYEUX ANNIVERSAIRE !

  • #3

    la danoche (mardi, 26 mai 2015 08:58)

    Bonjour petite Princesse !
    Le meilleur souhait que l'on puisse formuler pour cette journée d'anniversaire, chère Léonie, c'est qu'elle vous ressemble : gaie, heureuse et rayonnante .
    Nous apprenons â vous connaître â travers le blog . Sylvain nous a parlé d'une personne extrêmement brillante, remarquablement raffinée, séduisante et crédule. Il ne s'est pas trompé !!
    Beaucoup de bonheur près de "Sylvanus radius cubicus" !
    Heureux annivresaire Léonie ♡♡♡
    Alain et Dany CLÉMENT

  • #2

    Manu H. (mardi, 26 mai 2015 08:38)

    Joyeux anniversaire Léonie ! Bises :-)

  • #1

    n. (mardi, 26 mai 2015 07:38)

    Quelle belle déclaration ... vraie et sincère ! Quel beau cœur ! Quelle belle Tourniquette !
    Cher Tournicotin, nous te laissons le soin de faire de gros gros bizzzoux ou bezzzos (comme tu veux, puisque tu parle espagnol maintenant) à notre chérie d'amour n°2 !
    Et même, si nous aussi à des milliers de kms, nous pensons aux 26 anniversaires précédents fêtés ensemble ... comme tu dis c'est la vie ! et sincèrement nous sommes si heureux pour vous ...
    Tout ce que vous vivez ensemble actuellement, les bons comme les moins bons moments, seront des fondations ... des fondations solides, pleines de cases secrètes dont vous seuls aurez la clef, pleines de tiroirs remplis de souvenirs communs que vous aurez plaisir à faire partager au fil des années ...
    Merci pour ce que tu lui apportes, merci de continuer de bien prendre soin d'elle ...
    Nos affectueuses pensées - m&n

    et BON ANNIVERSAIRE A NOTRE LEO !
    mais quand même tu me connais, je ne peux pas ne pas terminer sur un petite note nostalgique : ... le temps passe, le temps passe trop vite ! alors CARPE DIEM ! <3 <3 <3

La Tourniquette, élue sportix de l'année 

Le sport, si Tournicotine aime le pratiquer, Tournicotin préfère le visionner. Au fil des mois, il est même devenu notre compagnon de voyage. Parfois encombrant, qui t’oblige à raccourcir une randonnée. Le genre de pote qui fait rire et pleurer. L’ascenseur émotionnel de la Tourniquette. Il y a du dépit dans les yeux de Tournicotin lorsqu’il se rend compte qu’il n’aura pas internet du week-end et qu’il devra attendre pour le score de l’OMeuuuh. Alors ça énerve Tournicotine qui lui rétorque « que plein de gens rêveraient sa place » (à l’aide, cet argument ne marche pas). Il peine à cacher sa grogne s’il loupe un match de Ligue des champions, « surtout sur le continent du foot, tout le monde devrait être derrière sa télé. » Mais il est hystérique et remercie cette fois le décalage horaire qui lui permet de suivre la NBA à des heures adaptées (à Dijon, Sylvain devenu Tournicotin veillait tarrrrrd). « Le point positif de ce continent », résume-t-il souvent (ça fait plaisir après quatre mois de vadrouille…). Alors moi, j’ai dû m’y mettre. Et autant vous avouer que le basket américain, je n’y connaissais rien. Conférence Est/Ouest, play-off, draft n’ont maintenant (presque) plus de secrets pour moi. Puis observer Tournicotin qui suit un match, c’est encore plus passionnant que le match en lui-même. Le mec devient dingo ! « J’ai les poils du zizi qui s’hérissent », s’agite l’énergumène devant le match 7 (je vous impressionne hein) entre les Clippers et les Spurs. Il gigote. Tantôt couché. Puis assis. Debout à mimer un joueur. « Tu te rends compte que grâce à moi, tu connais Chris Paul ! ». Oui, Tournicotin a le boulard quand il active la case sport. Dans ces cas-là : j’acquiesce et je souris. Il rajoute : « Non mais si tu n’étais pas avec moi, jamais t’aurais connu cette ambiance ». J’acquiesce et je souris toujours. Il me bisouille, m’écrabouille à chaque panier décisif. Moi, je lis. Le match est serré. La zapette, bien cramponnée dans sa main. Il m’interpelle toutes les deux minutes. Moi, j’essaie de lire. Surtout qu’il pose des questions inattendues : « Tu le trouves beau Tony Parker ?» - « Ouais, ça va » - « Il est moche ! C’est cool de se dire que je suis plus beau que lui ». Je vous disais : Tournicotin en mode sportix a le boulard. Sans oublier sa spéciale : les quizz devant les matchs de foot. « C’est qui lui ? » - « Piqué » - « Et sa femme ? » - « Shakira ». Tourniboulard est fier. « Et lui » - « Je n’sais pas » - « Mais si tu sais » - « NON ». Bientôt la fin me direz-vous. Et non ! Quand la NBA et le foot européen se reposent, c’est le ballon rond latino qui s’impose : Copa Libertadores, Copa America… A notre retour, si le sport ce n’est pas votre truc, prenez-moi dans votre équipe, je suis incollable pour les camemberts orange. 

Commentaires: 5
  • #5

    Lucie (lundi, 18 mai 2015 19:02)

    Hahaha lol!! Je penserai volontier a te prendre avec moi au prochain trivial alors ;)

  • #4

    Pipo (lundi, 11 mai 2015 09:47)

    C'est out a fait Sylvain!!!! Il n'a pas changé.........je le revois, installé devant la télé en tenue complète de l'OM........

  • #3

    mmm (samedi, 09 mai 2015 17:03)

    " Boulard " prend le pouvoir. ...... en mode cool !!

  • #2

    n. (samedi, 09 mai 2015 08:23)

    Merci Tournicotine ... Pour cette visite du musée de "la vie sportive de Tournicotin" !
    On ne pensait pas Tournicotin accro à ce STADE !!! Ha ha !!!

  • #1

    Manu H. (samedi, 09 mai 2015 02:01)

    Du Sylvain dans le texte ;-)

Bonjour, je suis un bout de viande (nerveuse)

On va faire simple. Et cru. Imaginez un steak gorgé de sang qui se trimballe sur un skateboard (et pourquoi pas ?) slalomant entre une horde de chiens affamés. Vous les voyez suivre du regard l’appât ? La langue pendante, la salive dégoulinante. Très bien. Maintenant, dites-vous que ce que vit ce pauvre bout de viande, c’est le quotidien d’une femme qui déambule dans la rue. Au Pérou, en Equateur ou en Colombie. Moi, j’en ai ma claque. J’ai beau leur lancer des balles avec mes pupilles. M’arrêter, les fixer pour qu’ils baissent les yeux. Tenter l’insulte en français. RIEN, NADA. Messieurs s’en moquent. Messieurs sont les rois. De quels droits nous regardent-ils ainsi ? De haut en bas avec cette langue qui semble pendre, cette salive dégouliner. Burk, gros porcs ! D’autant plus énervant qu’en Colombie, l’espace public s’accorde au masculin. Dans les bars, peu de présence féminine, dans la rue non plus. Quand bien même elles sont bondées. Où sont les femmes ? Au foyer, of course. Comme s’entêtait à nous expliquer cette jeune de 23 ans, maquée à un type de 40 ans : « Je prépare tous les jours le repas pour AMOR ». Nous, les yeux écarquillés, en train d’observer Monsieur, le postérieur bien installé sur sa chaise à attendre qu’on le serve : « Et ça ne te gêne pas ? ». Elle, étonnée que l’on s’affaire ensemble pour notre repas : « Non, non, il a autre chose à faire ». Et ici, madame est si précieuse qu’on en prend soin. Dans les bars, elle a le droit à une paille pour siroter son jus quand monsieur se contente d’heurter ses lèvres contre le verre. C’est que madame, il ne faut pas la contrarier. Dans une banque, elle est en short ? Avec plaisir, plus court même, quand vous voulez ! Monsieur, par contre, si vous n’êtes pas en pantalon, veuillez rester sur le pas de la porte. Véridique, c’est du vécu. Dis maman, dis papa, pourquoi j’ne suis pas un garçon ? Promis, moi, j’aurais été respectueux des filles. 

Commentaires: 5
  • #5

    La rouge (bis ;) !) (jeudi, 02 juillet 2015 16:33)

    C'est pas dans les pattes qu'il faut leur envoyer les causettes!
    Léo, Viva la Revolucion!!

  • #4

    D. (mardi, 09 juin 2015 12:22)

    Je t'enverrais bien mes Causette que je garde précieusement pour leur mettre dans les pattes ! Non mais OH !

  • #3

    Coup de gueule……... (mercredi, 29 avril 2015 13:20)

    Coucou Léo tout a fait d'accord avec toi……Au quotidien c'est pesant et ça devient inacceptable….La plupart, voire tous, de vrais matchos…….et c'est du vécu!

  • #2

    Lucie (mercredi, 29 avril 2015 11:24)

    HaHaHa du Léo tout craché!!! lol

  • #1

    n. (mercredi, 29 avril 2015 06:40)

    Je ris tellement que je n'ai pas d'inspiration !
    En tout cas, du Léonie à l'état pur !
    Appelez moi Léon !

Victoria, Fran et Matias, nos vemos en cordoba


Nos sacs à dos ferment plus difficilement. Les voilà chargés de ces trois bouilles argentines. Il nous faut poursuivre la route, mais on se dit qu’on les reverra. Victoria, Matias et Francesca, on les croisait d’abord dans les couloirs de notre auberge à San Agustin. A la cuisine, entre deux cafés. Puis on a pris le temps de s’asseoir. Préparer nos repas en même temps qu’eux. Prolonger notre présence dans le jardin. Parce qu’on est tombés amoureux de Francesca, leur fille de 5 ans. Elle est trop belle. Si mignonne quand elle nous demande une pièce française pour compléter sa collection de monnaies. Et à mourir de rire quand elle raconte ses souvenirs de voyage. Mais surtout parce qu’une Tourniquette sans rencontre, c’est fade. Eux sont partis de Cordoba, en Argentine, il y a deux ans. Poussés par la crise, avec quelques maudits pesos en poche. Elle était prof, lui cuisinier. Depuis, ils vadrouillent souvent, travaillent beaucoup. Et leur gamine apprend bien plus que derrière un pupitre. Elle bafouille quelques mots d’anglais, questionne beaucoup et s’exprime à la perfection. Eux sont généreux, souriants, optimistes. Amoureux du Che, de Messi et du Pape François. Chicos, gracias por estos momentos ! 

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  • #2

    n. (samedi, 18 avril 2015 07:37)

    Les glaciers, les volcans, les mégalhites .... Et Francesca !
    No comment !

  • #1

    mmm (vendredi, 17 avril 2015 17:56)

    Enfin je vois le sourire de Sylvain.
    Tu es content .....d'accord , mais là , on peut le vérifier !
    Enrichissantes toutes ces rencontres !

    Vous êtes tous beaux !
    Bises bises bises

Avoir 30 ans dans un bled paumé 

« Je me demande bien où est-ce que l’on sera le jour de mes 30 ans ». Cette parole avait été répétée à maintes reprises depuis notre départ de l’Hexagone. A Quito ? Au Machu Picchu ? A Uyuni ? Ces destinations avaient la faveur des doux rêves. Oui mais non. Le destin a voulu que l’heureuse gagnante de ce jour sacré ne soit autre que la municipalité de San Andrés de Pisimbala, vieux bled paumé tout pourri situé dans la campagne colombienne. Incroyable mais vrai. Au menu du soir, pas de saumon à l’oseille ou de viande argentine accompagnés d’un verre de vin rouge des plus appréciés. Simplement quelques gâteaux apéros et des pop-corns caramélisés du plus bel effet. C’est que les restos ne sont pas très populaires dans cette région du monde. Bon, jusque-là, je vous l’accorde, ça ne sent pas la soirée de folie. Mais, surprise du chef, on est tombés sur deux convives qui ont fini par se joindre à cette grande fête. Deux Français rencontrés dans le bus puis découverts sur le palier. Pauline et Sébastien. On a partagé, appris sur nos aventures respectives vécues dans cette contrée du monde. Enrichissant. Changeant. Marquant.

Commentaires: 2
  • #2

    mmm (vendredi, 17 avril 2015 16:03)

    Ce 30 ième anniversaire sera à jamais gravé ! Repas original et bien plus sympatique , que de souffler les bougies du gâteau avec ta Maman !!
    On attend les réponses aux définitions ..... ( bien fait avec les lettres , comme indicateur , du doux prénom de LÉONIE!

  • #1

    Manu H. (vendredi, 17 avril 2015 11:33)

    J'aime ! Au moins, tu t'en souviendras toute ta vie :-) Et c'est mille fois mieux qu'une éternelle beuverie au Flann... Bonne route ! :-)

Route bloquée et porte-monnaie vide 

Il y a quelques avantages à ne pas avoir préparé notre voyage. Faire demi-tour sans se prendre la tête en est un. Ce mercredi 3 février, nous devions faire le trajet jusqu’à Chiclayo, afin de rejoindre le Pacifique. Mais les fortes pluies ont provoqué un éboulement mortel, sur la route, peu après Chachapoyas (où nous nous trouvons). La voie est coupée (durant 4 jours finalement). Afin  de ne pas rester bloqués à Chachapoyas, on décide donc de rebrousser chemin. Deux heures de bus plus au sud, pour découvrir Leymebamba. Plusieurs intérêts : le musée de la momie et de belles randonnées en perspective, dont le trekking de 9 heures jusqu’à la Laguna de los Condores. Si la ville de 4000 habitants clouée au pied des montagnes nous séduit immédiatement, on saisit vite que notre séjour ici sera écourté. Pas un distributeur ne peuple les lieux. Et dans notre porte-monnaie, plus que 66 nuevos soles (NS), soit 19 euros. Sachant que, la nuit nous coûtera 40 NS, que l’entrée au musée s’élève à 30 NS pour deux et qu’il nous faut garder 16 NS pour le bus jusqu’à Chachapoyas. Pas besoin d’avoir fait maths-sup, on est hors budget ! Sans même que l’on lui demande, le propriétaire de l’auberge nous propose de lui déposer l’argent pour la nuit sur son compte bancaire à Chachapoyas. Sympa ! Reconnaissant, on file donc manger un bout avant de visiter le musée. 22 NS en poche, on s’achète un petit paquet de chips et des céréales en guise de diner. Le reste, c’est pour le bus. On en rigole, on ne pensait pas devoir compter notre argent au Pérou. Mais pour nous, ça n’a duré qu’un jour. Ce n’est pas le cas pour les plus démunis de ce monde. D’un coup, on rit jaune.  

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  • #1

    n. (samedi, 07 février 2015 15:39)

    C était le moment de mettre à profit le fameux adage : "vivre d'amour et d'eau fraîche" ! ... Ou d'eau boueuse ;)

Un Carnaval qui tombe à l'eau

Comme dans bon nombre de municipalités en Amérique du Sud, le début d’année rime souvent avec ambiance festive et période de Carnaval. Cajamarca et ses 155 000 habitants ne dérogent pas à cette règle. Depuis le 21 janvier et jusqu’au 18 février prochain, la ville célèbre cet événement incontournable dans la joie et la bonne humeur pour constituer le carnaval le plus délirant du pays à en croire le bon vieux Routard. Délirant, on n’est pas resté assez de temps sur place pour le vérifier. Par contre, on en gardera bel et bien un souvenir impérissable. Tout commence lors d’une balade à pied dans le cœur de la ville où une première giclée d’eau vient terminer sa course sur nos épaules. Un tour sur nous-mêmes, rien du tout. On s’interroge, sans plus. Deux cent mètres plus loin, une sorte de friandise gélatineuse à base d’eau éclate sur nos mollets. Un enfant, situé juste derrière nous, rejette la faute sur son voisin trop peureux pour venir s’expliquer sur ce geste. Un regard noir plus tard, on se dit alors, un brin parano, que l’homme blanc n’est peut-être pas le bienvenue dans cette sombre ruelle. On continue notre petit bonhomme de chemin en se disant que ce n’est peut-être pas notre journée. En effet. Trente minutes s’écoulent avant… de recevoir une bonne douche sur le trottoir de l’avenue Amalia Puga. Trois gamines, postées sur le seuil, me regardent en souriant lors de notre passage devant leur maison. L’une m’observe avec défiance et dévoile aussitôt un seau d’eau rempli à ras-bord. Pas le temps de réagir que le t-shirt rose est déjà bon pour être mis à sécher en rentrant. Trop c’est trop. On s’approche. On ne partira pas d’ici sans explications. « Mais pourquoi vous faîtes ça ? », lui lance-t-on, passablement énervés. « Il n’y a rien de mal, c’est Carnaval, c’est tout. Durant cette période, les filles s’amusent à arroser les garçons et inversement », nous réplique-t-elle, plein d’aplomb. Ok.  

Commentaires: 4
  • #4

    M & JP (dimanche, 01 février 2015 14:52)

    Vous goutez à tout, même aux traditions…… C'est génial!!!

  • #3

    L.C (vendredi, 30 janvier 2015 13:22)

    Hahahahahahaha c'est que vous étiez des cibles faciles pour eux!! Je vous imagine déjà avec vos regards noirs de colère ;)

  • #2

    n. (vendredi, 30 janvier 2015 06:03)

    Moi aussi ! Par contre sylvain sur la photo .... Pas trop ! :)

  • #1

    Manu H (vendredi, 30 janvier 2015 01:26)

    ça, ça m'a fait rire ! ;-)

Dans les rues de Caraz, en moto-taxi 

Les stars de Caraz, ce sont eux : les motos-taxis. Trois roues et une banquette abritée. Ils sont plus de 3000 à arpenter la ville bosselée. On observait leur va et vient dans les rues pentues et boueuses. On sursautait alors qu'ils pétaradaient. On se pressait lorsqu'ils manquaient de nous écraser. La pluie nous a convaincus : direction le terminal de bus à bord d'un de ces bolides un brin bancales. On penche, on glisse. Et on arrive, au ralenti. Mais sur nos trois roues, nous. Car celui-là a eu moins de chance, il a versé.


Commentaires: 4
  • #4

    D. (jeudi, 05 février 2015 13:36)

    En "voituuuure" Sergio :)

  • #3

    M & JP (lundi, 26 janvier 2015 12:29)

    On attend la suite avec impatience…… Bravo, nous nous laissons porter par les récits, les photos. Chaque matin un ptit tour sur le blog pour connaitre la suite….Bisous à tous les deux et restez prudents

  • #2

    clement m c (dimanche, 25 janvier 2015 19:36)

    un bonjour de ta marraine et jean luc vos commentaires sont tres beaux les paysages sont magnifiques profitez au maximum de votre sejour gros bisous a vous deux

  • #1

    n. (samedi, 24 janvier 2015 07:46)

    Toi qui aime la fête forraine !

Des thermes de chancos, on n'a (presque) rien vu

On veut tout voir. Car tout est à voir. Alors ce mercredi, on s’est dit : « tranqui ». Une heure de combi (mini-bus) et 2km de marche plus tard : les thermes de Chancos. Au guichetier, on demande : « dos pozas y dos cuevas ». Soit deux entrées pour les bains thermaux, deux pour des grottes de vapeur. Dans nos mains, deux tickets jaunes, deux tickets bleus. Très vite, l’autre personne la plus étourdie prenant part à cette Tourniquette se rend compte de sa bêtise : un des billets donnant accès aux grottes s’est égaré. Peu importe, on pénètre dans celle qui affiche 45° C. « Hay que esperar », crient les Péruviens. C’était donc cela, cette foule amassée à l’extérieur : la file d’attente. Eparpillée, en désordre. Amusés, on s’excuse, et on se dirige donc vers les bains. Moins fréquentés. Vingt minutes pour prendre chaud, très chaud. Puis cette fois-ci, on exécute. On s’assoit, on attend. Longtemps. Presque deux heures. C’est enfin notre tour. « Vos billets ? », nous presse un employé. On s’excuse encore, on explique. Il ne veut rien savoir. Ni lui, ni le guichetier qui se souvient pourtant bien nous avoir encaissés deux entrées. On s’énerve. Inutilement. On aura donc passé presque trois heures sur place, pour vingt minutes de baignade. Ca fait court le repos. Mais on a aussi vu, encore et encore, de jolis paysages, une Péruvienne se cacher du regard de cet homme qui semblait la draguer. Des gens pas très polis, profiter 45 minutes, quand la limite est de 15. Puis tant qu’on y est, sur le trajet aller, on s’est fait arnaquer dans le mini-bus. Malgré nos réclamations. Et oui, aujourd’hui, on avait décidé de grogner.


Commentaires: 2
  • #2

    Lucie (vendredi, 23 janvier 2015 16:48)

    Arnaqués?? C'est à dire... On veut les détails!!

  • #1

    n. (jeudi, 22 janvier 2015 06:43)

    Le gage pour le tournicoton qui fait une bêtise ... C est toujours de manger un cuy ... ENTIER ?

Le cuy : testé - dégoûtés

On les avait vus, sur les trottoirs, marchander des cochons d’Inde. Et on nous avait prévenus : au Pérou, les cochons d’Inde ne passent pas leur vie à tournicoter dans des roues, on les mange. Alors on a voulu tester. Ecœurés pour la journée. Le goût n’a rien de déplaisant. Comme un vulgaire morceau de poulet. Mais l’allure… Il pourrait être servi cuisiné, le cuy. En mode bœuf bourguignon ou curry d’agneau. Non, monsieur arrive grillé, les quatre pattes écartelées. On discerne encore les griffes, le museau. Même si on commence à en avoir marre de bouffer du poulet, après cela, on en est ravi.

Commentaires: 5
  • #5

    n. (samedi, 24 janvier 2015 12:26)

    je dirai même plus : chapeau ! :)

  • #4

    Lucie (vendredi, 23 janvier 2015 16:46)

    Je vous tire mon chapeau d'avoir essayé car moi je n'ai pas pu!!! C'est bien vous êtes aventuriers :)

  • #3

    D. (je copie n.) (mercredi, 21 janvier 2015 19:03)

    Au lieu de finir tout secs à la poubelle....ils les mangent :) Le hamster doit pouvoir se cuisiner de la même manière... Le RECYCLAGE ! Vite réduisons nos déchets !!

  • #2

    n. (mercredi, 21 janvier 2015 06:51)

    Devinez qui est l'auteut de cette phrase : "aaaaah ! et cette SAUCE avec la salade ! ...
    Cuistot, svp uno cuy sans SAUCE pour Mr B...i !
    Avec de la salade Mr B..li ?
    Oui mais sans SAUCE ...

  • #1

    n. (mardi, 20 janvier 2015)

    Toute seule devant mon café ... Je suis MDR !!!

Le boulet vous salue bien !

 Ceux qui pensaient que Léonie allait se trimballer en Amérique du Sud avec un boulet grognon et un brin paresseux ne se sont donc pas totalement trompés. Au moins pour le côté boulet. Ce lundi, vingt minutes après notre arrivée à l'aéroport Jorge Chavez de Lima aux alentours de 6h20, bagages sur le dos et rêves plein la tête, nous nous dirigeons vers un petit distributeur d'argent tout mignon baptisé globalnetATM, histoire de financer notre trajet en taxi jusqu'à l'auberge de jeunesse. 150 Nuevo Soles en poche (soit un peu moins de 50 euros) nous sommes fin prêts pour démarrer l'aventure. Un chauffeur de taxi nous voit alors débouler, se vend comme quelqu'un de sûr et d'honnête. On y croit, on s'installe, c'est parti direction le quartier tendance de Miraflores.

Cinq minutes s'écoulent à peine dans les embouteillages que c'est déjà le drame. Un coup d'œil dans le portefeuille, une vérification dans les poches avant et arrière du sac à dos et là, triste constat, plus de carte bleue. "Tu plaisantes ", me lance Léonie. " Non, non, je ne l'ai pas ", obtient-elle en guise de réponse. L'argent liquide est à portée, mais la carte , elle, est restée à l'aéroport, dans le distributeur. C'est certain. Un demi-tour immédiat s'impose. De retour à Jorge Chavez aux alentours de huit heures, stress et légère panique font leur apparition. Aucune carte de crédit n'est présente sur l'ami globalnet, rien non plus aux objets trouvés, rien au point information. L'espoir renaît soudain lorsqu'un salarié de l'aéroport nous informe qu'un monsieur est venu déposer une carte de crédit bleue et verte oubliée il y a moins d'une heure  Mais après vérification, ce n'est pas la mienne.

Il est déjà 8h30 et deux heures après notre arrivée, on est toujours coincé dans ce fichu aéroport. A attendre désormais l'ouverture de la banque à neuf heures au cas où ma carte aurait été avalée par le distributeur. Le responsable sécurité n'étant point là, on attendra finalement jusqu'à dix heures pour clore ce suspense insoutenable. Mon sauveur se dirige vers l'appareil, ouvre le ventre de globalnet et en ressort un objet rectangulaire au nom de Sylvain Clément. Miracle. Le voyage peut commencer. Quatre heures après notre atterrissage.